Accompagnement de la fin de vie et dépendance
La ligne d’Alliance VITA sur la question de la fin de vie est synthétisée par une formule : « ni acharnement thérapeutique, ni euthanasie, oui au développement des soins palliatifs. »
Ni acharnement thérapeutique, ni euthanasie, oui au développement des soins palliatifs.
Alliance VITA dénonce donc l’alternative truquée suggérée aux Français par les promoteurs de l’euthanasie : il faudrait choisir entre souffrir et mourir. VITA conteste aussi tout amalgame entre euthanasie et soins palliatifs, car la culture palliative qui a comme objectif de « soulager mais pas tuer » est incompatible avec celle de l’euthanasie.
Alliance VITA s’inquiète par ailleurs de l’idée fausse selon laquelle, face au « mal mourir », deux réponses suffiraient : d’une part la diffusion des directives anticipées contraignantes avec désignation d’une personne de confiance et d’autre part de la sédation profonde et continue jusqu’au décès.
Le développement des soins palliatifs
Cette culture manque de moyens, et pas seulement les équipes ou unités dédiées. Elle requiert un état d’esprit généralisé par la sensibilisation voire la formation de tous les soignants, dans les centres hospitaliers, les maisons de retraite et à domicile. Sans oublier l’aide aux aidants et la valorisation du bénévolat.
Les directives anticipées
Utiles, les directives anticipées doivent rester souples pour privilégier le dialogue avec les soignants. Le patient ne saurait être considéré à la place de son médecin comme un prescripteur par anticipation.
La sédation
La sédation, pratique exceptionnelle qui efface toute liberté, ne doit être prodiguée que lorsqu’il n’y a pas d’autre solution, en raison de souffrances réfractaires. Conformément aux recommandation de la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs, elle ne doit pas être un moyen de provoquer délibérément la mort. Alliance VITA a mis en garde contre une application euthanasique du « droit à la sédation » assorti d’arrêts d’alimentation et d’hydratation.